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Le Sablier de sang

CATEGORIE EDITEUR, "COLLECTION" ILLUSTRATEUR PARUTION ISBN
Roman adulte, poche Le Masque, "Abysses" n°18

Jean-Jacques Chaubin

1999, juin

2-7024-9558-3


Le livre :

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Aujourd'hui encore on raconte cette histoire, dans les caravanes, au plus profond du désert : la légende d'Alaet... La formidable destinée de ce guerrier-larron débute dans les méandres de Karnab la Magnifique. Un grand péril plane sur la cité, car, en son centre, le Château cannibale s'étend inexorablement, rongeant un à un les quartiers de la ville...
Quel mystère préside donc à l'engloutissement de Karnab ?
Pour le découvrir, Alaet devra combattre par l'épée et la magie la sombre forteresse, au risque de périr comme meurt la cité... Ainsi débute la première aventure d'Alaet sur les terres de Wethrïn. Ainsi naît la légende.


La première page :

Une forme sombre glissait le long d’un chevron oblique avec l’obstination d’un insecte. Une silhouette humaine, qui s’accrochait au bois vermiculé à l’aide de deux crochets de bronze. Une poussière de bois pourri coulait sur ses bras et sa figure barbouillée de suie.
Par la Main Coupée,
jura Alaet en interrompant sa progression afin de nettoyer ce masque de travesti. Pour un tel effort, j’aurais dû exiger plus de ces prêtres de Skem.
Sous les bandelettes de surah noir qui enveloppaient ses vêtements, le voleur suait d’abondance. Après une heure de marchandage acharné, il avait obtenu pour deux astres un drap de soie, qu’il avait découpé lui-même. Il avait loué les crochets d’élagueur pour la même somme — un vol manifeste. Mais il était trop tard pour le regretter.
Alaet était petit pour un humain, et aussi replet qu’un homule. L’effort tendait un réseau de tendons qui affleuraient sous sa peau hâlée. Les deux virgules d’une petite moustache ornaient son visage, creusé d’une douleur ancienne qu’un sourire permanent et un nez en trompette ne parvenaient pas toujours à dissimuler. Une barrette d’os ramenait en arrière ses cheveux coupés court, d’un châtain tirant sur le brun. Contrecarrant le camouflage de suie, l’intensité de ses prunelles illuminait son visage.



Le mot de l'auteur :
 

Ce second volume des "Chroniques de Wethrïn" a été écrit en 1989, c.a.d avant Le Château cannibale. Je l'avais proposé aux éditions Fleuve Noir sous le titre Le Sablier de vie, mais il avait été refusé : la collection Anticipation ne publiait alors guère de fantasy. Le Sablier de sang est plus conforme que Le Château cannibale à l'idée que je me fais d'Alaet, mélange de Cugel et de Sinbad le marin, tiraillé entre divers penchants; et plus conforme également à l'idée de la série: de la pure aventure, où la magie tient une place prépondérante. C'est aussi la première apparition d'Essedaria, aventurière à la fois désirable et redoutable, que l'on devait retrouver de livre en livre, poursuivant Alaet de sa vengeance.
J'ai réalisé une version jeunesse de ce roman pour les éditions Degliame : Le Sablier maléfique. Et une version entièrement revue et augmentée a vu le jour en 2007, dans un recueil omnibus.


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